Hôtel de ville : 42, rue Lefebvre | 62670 MAZINGARBE

Du 16ème au 18ème siècle

En 1500 l’église reçoit une nouvelle cloche ayant pour parrain Jean de Melun Maréchal de Flandres et pour marraine Isabeau de Luxembourg, elle portera le nom d’Isabelle.

1513 Mazingarbe est pillée par les français et les Albanais

En 1632, Mazingarbe est ravagée par un important incendie. Sept années plus tard, c’est une nouvelle calamité qui s’abat sur le village, une pluie de grêles ravage tout le territoire.

 

mazingarbe 17eme

 

 

Mazingarbe et la guerre de trente ans

A cette époque Mazingarbe est sous domination Espagnole.
En 1641 les troupes en campagne vont et viennent dans les villages. Les habitants de Mazingarbe voient leur village dévasté, et se réfugient pour la plupart à Beuvry, moins exposée aux mouvements des troupes.
La commune fut un témoin privilégié de la fin de la guerre de trente ans qui a ravagé l’Europe au 17ème siècle. En effet en 1648 à la célèbre bataille livrée par le Prince de Condé contre les espagnols dans la plaine
e Lens, Mazingarbe est occupée plusieurs fois par les belligérants. D’où la dénomination d’une route longeant l’usine chimique « le chemin des soldats » qui, selon la mémoire locale, a vu les troupes espagnoles qui
montaient en ligne pour la bataille.
La victoire de Condé à Lens mit fin à la guerre et aboutit au traité de Westphalie. Elle permit également à un jeune roi d’affirmer son hégémonie en Europe : Louis XIV.

 

mazingarbe guerre succession espagne

La guerre de succession d'Espagne




Un demi-siècle plus tard, les combats reprennent. Cette fois, la guerre oppose la France et l'Espagne à une coalition européenne, de 1701 à 1714. Cette campagne est la dernière grande guerre de Louis XIV.
Dès 1707, les alliés font subir aux populations des villages un certain nombre de réquisitions et servitudes. En 1708, ils pillent sans scrupules. Pendant tout l'automne la contrée est livrée aux brigandages. Les habitants se réfugient à Béthune ou Beuvry.

 

 

 

 

 

Vient s’ajouter à cet épisode l’hiver 1709-1710

Mazingarbe affronte de nouveau un terrible fléau, une vague de froid d’une ampleur inimaginable qui cause de nombreux décès dans le village.

20 juillet 1711, un célèbre général anglais « Malborough » qui s’en va-t-en guerre… Fait camper à Mazingarbe l’aile gauche de ses troupes rescapée du camp d’Arleux dont les Français venaient de se rendre maître. Le 5 août suivant, les troupes alliées divisées en quatre colonnes traversèrent Mazingarbe.
2 années plus tard le traité d’Utrecht rendait à la contrée un repos bien mérité dont elle jouira jusqu’en 1793.

 

La Révolution

Mazingarbe, comme une majorité de villes françaises, connait des bouleversements. A partir de 1790, suite à l’abolition des privilèges, Mazingarbe est rattachée au district de Béthune comprenant 9 cantons ; la commune dépendant du canton d’Hersin Coupigny. Pour la première fois, on élit un maire, ce sera Jean Baptiste Pronier, 29 ans, cultivateur.
En 1790 la commune compte 328 habitants. En 1793, dans les mauvais jours de la Révolution, l’église est vendue comme bien national à un maçon de Noeux. Celui-ci n’osa pas la démolir. Elle servira de salpêtrière afin de servir en poudre à canon les armées de la jeune République.
Mazingarbe est fortement mise à contribution afin de protéger la nation.
Cent six hommes composeront deux compagnies (dont treize grenadiers) de la garde nationale.
Mazingarbe doit aussi faire face à des réquisitions importantes afin d’approvisionner les armées et les grandes villes ; des ateliers de salpêtre sont également organisés ; la ville doit fournir blé, seigle, avoine, chevaux.

En 1804, Mazingarbe fournit sa part de conscrits sur les champs de bataille d’Europe. Quelques habitants y laissèrent leurs vies ; mais contrairement aux idées reçues beaucoup de soldats ne mourraient pas sur les champs de bataille mais de maladies.

HENGE Louis mort le 12/09/1809 à Menin (Lys) fusilier de la garde nationale du Pas de Calais.

LEFEBVRE François mort le 06/09/1809 à l'hôpital d'Alost (Escaut) grenadier à la 1ère légion de la garde nationale du Pas de Calais.

LEFEBVRE Jean-Baptiste mortellement blessé le 05/07/1809 à la bataille de Wagram (Autriche) d'un coup de feu au pied mort le 29/07/1809 à l'hôpital de Vienne (Autriche) fusilier au 4e régiment d'infanterie de ligne.

LOMBART Philippe-Albert mort le 30/01/1808 à l'hôpital militaire de Venise (Italie) fusilier au 60e régiment d'infanterie de ligne.

D’autres conscrits ont eu plus de chance, on peut citer François Lefebvre soldat au 12ème régiment de voltigeurs de la jeune garde, régiment qui combattra notamment à Leipzig en 1813.

En 1830 Mazingarbe est détruite par un incendie et est entièrement reconstruite.

Ce sera la dernière catastrophe majeure avant la grande guerre.

En 1500 l’église reçoit une nouvelle cloche ayant pour parrain Jean de Melun Maréchal de Flandres et pour marraine Isabeau de Luxembourg, elle portera le nom d’Isabelle.

1513 Mazingarbe est pillée par les français et les Albanais

En 1632, Mazingarbe est ravagée par un important incendie. Sept années plus tard, c’est une nouvelle calamité qui s’abat sur le village, une pluie de grêles ravage tout le territoire.